Le Jardin Il y fait toujours nuit. Le ciel est tantôt voilé par de fins nuages jouant avec la Lune, tantôt éclairé par des milliards de diamants accrochés subtilement à la toile de velours noir qui lui sert de toit. Parfois, l’obscurité absolue règne sur les lieux, en gardienne des secrets enfouis derrière les rideaux de brume éternels qui baignent toute chose dans cet endroit fantasmagorique. De temps à autre, il pleut sur le Jardin, allant d’une petite bruine au déchainement apocalyptique d’un orage soudain. Tout est fonction de ce qu’il veut. Il n’y a d’autre horizon que les murs d’enceinte. Tout est de granit, de marbre. Même les brins d’herbe ont revêtu leur sombre manteau. La couleur s’est effacée, pour ne laisser aucun repère, et pour ne jamais distraire le malheureux visiteur. Tout est gris. Toujours. Il est immense, parcouru d’étroites allées sinueuses se croisant à l’infini semble-t-il. Il y a des ruines disséminées un peu partout, de grands arbres et quelques courageuses fleurs ; des roses violettes et noires, et des pavots blancs. Quelques fontaines agonisantes déversent quand elles le peuvent de minces filets d’un liquide vert pâle à la forte odeur mélangée de réglisse et d’anis. Le Jardin n’offre que peu d’abri à ses hôtes. Les ruines peuvent se muer en un terrier de fortune et les arbres une cachette idéale. Pas un animal, pas un insecte. Çà et là, de petites serres aux parois de verre dans lesquelles aucune vie ne s’épanouit… Néanmoins, au centre du Jardin, se dresse une colossale bâtisse, semblable à un palais vénitien, imposant par sa taille mais délicat et fin par son architecture. De ses entrailles, on peut seulement en deviner l’opulence. L’imagination accomplit le reste: des matières nobles, du marbre, des murs peints en trompe l’œil, un dédale de pièces, de portes, de couloirs obscurs et d’arcades. Le silence n’est troublé que par le bruit du vent, il éveille les sens et participe à l’angoisse qui habite les visiteurs.
Un vieux livre aux pages jaunies
Poésie, musique de Rimbaud
De cette fille de Nancy
Un souvenir pour ce cher Leo.
Un vieux livre abîmé par le temps
D'âmes en âmes, empreint d'histoire
De me frêle main, je te le tend
Voilà, l'antidote au désespoir.
Humble sonnet créé en chemin
Belle Stockholm encore si loin
Et un vieux livre pour m'accompagner.
Mélancolie dont nous sommes ivres
Qui, dans ta mémoire saura graver
Les pages jaunies de ce vieux livre.
Un vieux livre aux pages jaunies
Poésie, musique de Rimbaud
De cette fille de Nancy
Un souvenir pour ce cher Leo.
Un vieux livre abîmé par le temps
D'âmes en âmes, empreint d'histoire
De me frêle main, je te le tend
Voilà, l'antidote au désespoir.
Humble sonnet créé en chemin
Belle Stockholm encore si loin
Et un vieux livre pour m'accompagner.
Mélancolie dont nous sommes ivres
Qui, dans ta mémoire saura graver
Les pages jaunies de ce vieux livre.
Est-ce là le son du piano que j'entends?
Voici la douceur, la mélancolie et l'horreur.
Voici les mains habiles et l'instrument diabolique.
Celui qui de son âme crie la souffance du monde
Tout est gris, toujours. Le ciel et mon coeur se fânent quand je me perds dans ces ennivrantes notes.
Mes sens s'emballent, et je suis si pâle; ces mains qui s'affolent et frappent plus vite et plus fort.
Le calme déjà, et enfin les larmes qui s'écoulent. Où suis-je? Seule avec la musique.
Et maintenant je joue, elle parle et je joue. Elle dicte et j'écris. Il ne reste plus rien de mon âme que mes
Un vieux livre aux pages jaunies
Poésie, musique de Rimbaud
De cette fille de Nancy
Un souvenir pour ce cher Leo.
Un vieux livre abîmé par le temps
D'âmes en âmes, empreint d'histoire
De me frêle main, je te le tend
Voilà, l'antidote au désespoir.
Humble sonnet créé en chemin
Belle Stockholm encore si loin
Et un vieux livre pour m'accompagner.
Mélancolie dont nous sommes ivres
Qui, dans ta mémoire saura graver
Les pages jaunies de ce vieux livre.
Here is a quote from the movie Donnie Darko, one of my favourite.
Karen Pommeroy: This famous linguist once said that of all the phrases in the English language, of all the endless combinations of words in all of history, that "cellar door" is the most beautiful.
I like this concept...
What is your favourite combinaison of words, or maybe it is just one word?